Votre argent : gérez mieux, gagnez plus !

Pour le défi de cette semaine, nous vous proposons le résumé du livre « Votre argent : gérez mieux, gagnez plus ! » : Ce livre s’adresse aux lecteurs cherchant à améliorer leur culture financière. Cette enquête sur le monde de la finance nous synthétise l’important à savoir pour faire fructifier notre argent. L’auteur nous explique les avantages et inconvénients des différents placements (immobilier, bourse etc.).

Livre Votre argent - gérez mieux, gagnez plus

Par Marc FIORENTINO, 2019, 288 pages

Le monde économique et financier évolue sans cesse ce qui a des conséquences sur votre argent. Vous devez donc vous adapter en permanence pour bien gérer votre argent.

I – Tout a changé !

1 – Le monde a changé

L’auteur parle de la crise des subprimes en 2008 et de celle de la zone euro en 2010 avec la faillite de la Grèce. Il explique comment les Etats et les banques centrales sont parvenus à surmonter ces crises.

Il évoque deux événements politiques surprenants : l’élection de Donald Trump aux USA et le Brexit en Grande-Bretagne. Niveau Asie, la Chine privilégie désormais sa croissance intérieure à ses exportations et ambitionne de devenir la 1ère puissance économique mondiale. Le Japon gère bien son pays (faible taux de chômage, légère croissance) et pallie le vieillissement de sa population via la robotique. L’Europe se gère comme elle peut. Les pays émergents ont leurs propres problèmes. Quant au pétrole, son cours varie au rythme de la concurrence entre certains pays ce qui influe directement sur l’inflation et donc sur votre argent.

Pour l’auteur, la démographie et la technologie influent sur l’économie mondiale. Les générations divergent quant à leurs attentes sur le monde du travail, la propriété ou le partage, sur la vie en général. Selon votre âge, vous n’appréhendez donc pas l’argent sous le même angle.

Vu qu’il s’agit d’une analyse économique, nous n’avons pas jugé pertinent de la détailler davantage dans le cadre de ce résumé.

2 – L’environnement financier a changé

L’auteur s’étonne de la fidélité des gens aux banques traditionnelles, sauvées par l’argent public, pour les renflouer et éviter leur chute… Des alternatives existent mais elles peinent à décoller et/ou sont souvent rachetées par des banques traditionnelles. Il existe :
– les banques en ligne ou mobiles : moins chères que les banques traditionnelles
– les fintechs : elles digitalisent certaines activités bancaires telles que les paiements, les transferts, le crowdfunding (plateforme de financement), le crowdlending (plateforme de prêt), les robo-advisors (gestion automatisée de vos placements, ex : Yomoni) et innovent via les cagnottes en ligne (ex : Leetchi) et les agrégateurs de compte.
Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft) pourraient devenir de sérieux concurrents des banques traditionnelles grâce à leurs données et puissance financière.

3 – La révolution fiscale

L’Etat français joue sur la fiscalité pour orienter vos investissements dans l’économie réelle. Ces dernières années, plusieurs évolutions fiscales ont eu lieu.

L’ISF (Impôt Sur la Fortune) a été transformé en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). Avec l’IFI, vous êtes taxé sur votre patrimoine immobilier physique et papier (sauf l’immobilier dédié à votre activité professionnelle) dès lors que sa valeur nette dépasse 1,3 million d’€.

Le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) ou flat-tax a vu le jour.  C’est un taux de 30% appliqué sur votre épargne et capital hors immobilier notamment sur les revenus mobiliers tels les dividendes, obligations…, les plus-values de cessions de valeurs mobilières soumises à l’impôt sur le revenu, l’assurance-vie, le PEL (Plan Epargne Logement), le CEL (Compte Epargne Logement).

L’auteur conseille d’épargner 6 mois de dépenses, en tant qu’épargne de précaution, sur notre livret A ou autres livrets réglementés défiscalisés tels que le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) et le LEP (Livret d’Epargne Populaire) mais pas plus. En effet, l’inflation est supérieure au taux du livret A d’où une perte de pouvoir d’achat !

L’auteur parle aussi des évolutions fiscales (taxation, exonérations selon la durée de détentions) sur l’assurance-vie, le PEL, CEL, la bourse, le PEA (Plan Epargne en Actions), le PEE (Plan d’Epargne Entreprise) …

II – Les 8 règles d’or pour votre argent

N°1 : Réduisez vos dépenses ! Définissez votre budget mensuel, suivez vos dépenses et épargnez un maximum. Les impôts augmentent, le travail en CDI se raréfie au profit du travail indépendant, les frais fixes augmentent tel le coût du logement. Ainsi, épargner se complexifie au fil du temps donc faites-le dès maintenant. En épargnant 100€/mois, vous aurez 1 200€/an, songez à la somme à déposer sur votre livret A pour atteindre autant d’intérêts…

Épargner - cochon tirelire

N°2 : Augmentez vos revenus ! Au-delà d’épargner davantage et donc d’investir davantage, cela augmentera votre capacité d’emprunt auprès de votre banquier. Pour cela, changez d’employeur et/ou de métier, négociez une hausse de salaire, vendez vos services sur des plateformes en ligne etc.

Augmentez vos revenus

N°3 : Quand les taux d’intérêts sont bas, empruntez au lieu de placer votre argent sur des livrets réglementés ou fonds euros !

N°4 : Construisez votre patrimoine en investissant sur la durée ! Le temps est votre meilleur allié. Placer de l’argent sur du long terme (plus de 10 ans) vous rapportera forcément de l’argent. Votre espérance de vie s’allonge, profitez-en pour investir sur de longues durées.

N°5 : Ne tombez pas dans des pièges basiques ! Investissez sur le long terme uniquement de l’argent dont vous n’avez pas besoin à court terme. Protégez votre capital en n’investissant pas dans des placements aux rendements trop beaux pour être vrais. Analysez vos besoins et choisissez vos investissements en conséquence.

N°6 : Investissez dans ce que vous comprenez !

N°7 : Déterminez votre profil investisseur (prudent, équilibré, dynamique) ! Vous choisirez ainsi vos divers investissements selon votre niveau d’aversion au risque et serez plus serein.

N°8 : Tenez compte de votre âge pour vos investissements ! Chaque génération évolue dans une situation économique spécifique or cela influe sur vos décisions financières.

III – Quels placements choisir pour gagner plus ?

1 – L’épargne de sécurité : à consommer avec modération

Mettez en place une épargne de précaution pour pallier les dépenses imprévisibles. Placez votre argent dans un livret A ou un LDD suffit, inutile de multiplier les supports d’épargne. Pour le montant à épargner, tout dépend de votre âge, votre appétence au risque, votre niveau de capacité d’épargne et vos dépenses mensuelles. En général, il se situe entre 1 et 4 trimestres de vos dépenses.

En tout cas, laissez juste de quoi payer vos dépenses sur votre compte-courant afin d’éviter les découverts et donc les agios. Le compte courant ne rapporte aucun intérêt donc vous n’avez aucun avantage à laisser trop d’argent dessus.

2 – Le plan d’épargne logement : un placement has been

Le PEL est un produit d’épargne offrant la possibilité d’obtenir un prêt immobilier à un taux favorable. A la clôture de votre PEL, le prêt immobilier obtenu servira à :

  • L’achat de votre résidence principale (dans le neuf ou dans l’ancien) voire sa construction (achat du terrain et travaux de construction)
  • Le financement de ses travaux d’extension, de réparation, ou d’amélioration (surélévation, économie d’énergie, ravalement de façade d’un immeuble en copropriété…)

Selon la date d’ouverture du PEL, le taux de sa rémunération, la présence ou l’absence d’une prime d’Etat, les conditions d’accès au prêt, sa fiscalité etc. diffèrent. Globalement, l’Etat rabote de plus en plus les avantages liés au PEL à chaque nouvelle réforme.

Ainsi, ces critères sont à étudier afin de vérifier si vous avez intérêt ou pas à ouvrir un PEL. En effet, selon les périodes de taux, un PEL peut vous rapporter moins qu’un livret A et en plus, vous devez effectuer des versements minimums annuellement dessus et votre argent y est bloqué. Par contre, en période de taux de prêt immobilier élevé, il peut être intéressant d’utiliser votre PEL pour emprunter si le taux de ce dernier, fixé lors de l’ouverture de votre PEL, est plus compétitif.

3 – L’assurance-vie : pour tous !

C’est le placement préféré des Français. Toute le monde peut ouvrir une ou plusieurs assurances-vie.
Ses avantages sont multiples :
– la diversification de vos actifs financiers (fonds euros, actions, obligations, SCPI etc.),
– une fiscalité avantageuse (durée de détention, plus-values réinvestis),
– une transmission optimisée : pour vos versements faits sur votre assurance-vie avant 70 ans, le capital transmis à chacun de vos enfants bénéficiaires bénéficiera d’un abattement de 152 500€ sur ses droits de succession. Cet abattement tombe à 30 500€ pour vos versements faits après 70 ans mais les intérêts et plus-values issus des versements seront alors exonérés des droits de succession.
Remarque : Ces abattements s’ajoutent aux 100 000€ que chaque parent peut donner à chacun de ses enfants, tous les 15 ans, sans qu’il y ait de droits de donation à payer.

L’auteur conseille de bien se renseigner pour ne pas surprotéger son conjoint au détriment des enfants, tout en ne laissant pas le conjoint dans le besoin en cas de décès. Une possibilité est de transmettre la nue-propriété de son assurance-vie à ses enfants (avantageux pour les abattements sur leurs droits de succession) et de laisser l’usufruit au conjoint survivant.

Donation

Croyance populaire

Contrairement à une croyance populaire, votre argent n’est pas bloqué au minimum 8 ans sur votre assurance-vie. Toutefois, si vous le retirez avant 8 ans, vous ne bénéficierez pas d’une fiscalité aussi avantageuse.

Réfléchissez à votre profil d’investisseur et au mode de gestion envisagé pour votre assurance-vie (gérée par vous-même ou déléguée à un professionnel sérieux et indépendant).

5 critères sont à étudier avant de choisir votre assurance-vie.

N°1 : choisir un assureur fiable, avec une bonne réputation car votre contrat d’assurance-vie n’est pas transférable. Evitez d’opter pour un contrat proposé par une banque car leurs contrats évoluent souvent au détriment des plus anciens contrats…

N°2 : scruter la performance des fonds euros proposés, net de frais de gestion.

N°3 : comparer les frais. Ils sont de 3 types pour une assurance-vie :
– les frais de versement (« frais d’entrée ») : choisir un contrat d’assurance-vie sans frais d’entrée,
– les frais de gestion : choisir un contrat où ils sont inférieurs à 1%,
– les frais d’arbitrage, ils s’appliquent à chaque mouvement d’investissement : choisir un contrat d’assurance-vie sans frais d’arbitrage.

N°4 : choisir un contrat proposant une large gamme de supports de qualité et diversifiés dont les émetteurs sont solides.

N°5 : sélectionner un contrat qui vous propose un mode d’accompagnement adapté à vos besoins (en autonomie, en délégation totale ou partielle) pour gérer votre assurance-vie.

L’auteur parle ensuite du contrat de capitalisation qui a les mêmes avantages que l’assurance-vie. Il s’agit par contre d’un produit d’épargne et non d’une assurance. Contrairement à l’assurance-vie, il est transmissible par donation ou succession et l’avantage fiscal est conservé.

Pour les patrimoines conséquents, allier une assurance-vie à un contrat de capitalisation peut être l’idéal.

4 – La bourse : le come-back du placement mal aimé des Français

4.1 – Long terme

Sur le long terme (plus de 10 ans), la bourse offre des meilleurs rendements que d’autres placements. Vous avez donc tout intérêt à y investir jeune et y être peu voire pas exposé après 70 ans.

Bourse

Vous pourrez investir sur diverses classes d’actifs telles les :
– actions : sur des zones géographiques, secteurs spécifiques ou par nature d’entreprise (grandes/moyennes/petites capitalisations) …,
– obligations : selon leur monnaie et leur durée de vie,
– fonds diversifiés : un mix de divers titres
Pour suivre un indice de référence (S&P 500 par exemple), investissez dans des ETF qui répliquent la performance de cet indice. Leurs frais sont faibles et c’est un bon moyen de vous diversifier.

4.2 – Enveloppes fiscales

Les enveloppes fiscales à privilégier sont :
– le PEA : un seul/personne, limité à 150 000€ de versement, impossibilité d’investir hors Europe, clôture du PEA si retrait avant 5 ans, mais « seulement » 17,2% de prélèvements sociaux à payer sur vos gains après 5 ans de détention.
En variantes, il existe le PEA jeunes 18-25 ans, pour ceux rattachés au foyer fiscal parental, limité à 20 000€. Il y a aussi le PEA-PME plafonné à 225 000€ (si vous n’avez pas de PEA sinon la limite de 225 000€ s’applique au cumul PEA + PEA-PME).
=> L’auteur conseille de remplir d’abord son PEA jusqu’à 150 000€ vu que les titres éligibles au PEA-PME le sont aussi pour le PEA.
– l’assurance-vie : pas de limite de nombre de contrat/personne ou de montant maximal, elle permet de détenir des actions individuelles en direct ou via des fonds de placement ou des ETF, obligations, SCPI etc. hors Europe. Après 8 ans de détention, vous aurez 17,2% de prélèvements sociaux à payer sur vos gains et 7,5% à payer en impôts sur le revenu si moins de 150 000€ versés (ou 12,8% si plus de 150 000€ versés) après abattement de 4600€/personne/an.

4.3 – Compte-Titre Ordinaire

Il existe aussi le CTO (Compte-Titre Ordinaire). Il est possible d’en posséder plusieurs, il n’y a pas de plafond maximal de versements, il est possible d’invertir dans le monde entier. En revanche, la fiscalité étant la flat-tax, il vaut mieux compléter son PEA au maximum avant d’ouvrir un CTO.

Soyez vigilant sur les frais (courtage, d’entrée, de gestion) qui rognent votre rendement. Passer par des courtiers en ligne est plus économique. Pour les investisseurs expérimentés, l’auteur évoque les warrants, turbos, SRD, contrats à terme (ou futures), CFD (Contract For Différence). Du fait de leur complexité et de leur important risque de perte en capital, nous n’en parlerons pas dans ce résumé.

5 – L’immobilier : c’est votre passion, mais gardez un peu la raison !

Les Français adorent l’immobilier.

Achat immobilier

Pour acheter votre résidence principale et la conserver plusieurs années pour amortir les frais en cas de revente, veillez à avoir une situation professionnelle et personnelle stable. Cette stabilité arrive de plus en plus tardivement du fait de nos modes de vie actuels (allongement des études, du temps pour trouver un emploi stable, de la mise en concubinage etc.).
L’auteur conseille de rembourser au plus vite son prêt de résidence principale pour se libérer de l’épargne pour des projets plus rentables tel l’investissement locatif.

Il conseille aussi aux retraités, propriétaires de leur résidence principale, de la vendre afin notamment de récupérer des liquidités à réinvestir pour plus de rentabilité et aménager dans un nouveau logement adapté à leurs nouveaux besoins (surface réduite pour moins d’entretien à gérer).

Pour un investissement immobilier plus passif, il y a les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier ou « pierre-papier). Elles permettent une meilleure diversification que l’immobilier physique, une tranquillité d’esprit en déléguant la gestion du bien à la SCPI. Les liquidités de vos parts de SCPI ne sont pas forcément immédiates et les frais appliqués sont non négligeables. Vous pouvez financer vos parts via un prêt immobilier. Comme pour chaque investissement, soyez vigilant sur vos critères d’achat : solidité financière de la SCPI, ses types de biens, ses rendements passés, son taux de biens loués, ses frais… L’auteur conseille d’incorporer notre SCPI dans notre assurance-vie pour une fiscalité favorable et une meilleure liquidité de nos parts.

6 – Les placements retraite : à étudier de près

Les placements ne semblant pas très intéressants (capital bloqué jusqu’à l’âge de la retraite sauf déblocage exceptionnel selon la loi, fiscalité obscure au moment du retrait de l’épargne sous forme de capital ou de rente viagère à la retraite). Ce type de placements semble davantage présenter un intérêt pour les personnes dont la TMI (tranche marginale d’imposition) est de 45% durant leur vie active et aura probablement diminuer lors de leur retraite.

Notons de plus que depuis la publication du livre, les placements retraite évoqués sont, pour la plupart, progressivement remplacés par le PER (Plan Epargne Retraite).

Quant au PEE (Plan Epargne Entreprise), il est surtout intéressant si votre employeur l’abonde aussi.

7 – La défiscalisation : ne cédez pas à l’appât du gain

On distingue :
– la déduction d’impôt : c’est une somme déduite de votre base imposable (votre revenu brut global),
– la réduction d’impôt : c’est une somme déduite de vos impôts à payer. Attention, si vous bénéficiez d’une réduction d’impôts supérieure au montant de votre impôts dû, vous perdez la différence !

Pour la déduction d’impôt, c’est possible notamment via le PER.

Pour la réduction d’impôt, il existe plusieurs possibilités d’investissements :
– les SOFICA (SOciétés de FInancement de l’industrie Cinématographique et de l’Audiovisuel) : en soutenant l’industrie du cinéma, vous bénéficierez de 30 à 48% de réduction d’impôt
– les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) ou FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) : en soutenant les petites et moyennes entreprises, vous bénéficierez de 18 à 38% de réduction d’impôt
– l’immobilier (la loi Pinel pour défiscaliser en achetant un bien immobilier neuf, la loi Malraux pour défiscaliser en faisant des travaux)
Attention, étudiez les conditions et les risques avant d’investir. L’Etat veut booster les investissements dans certains secteurs peu performants d’où les défiscalisations proposées. Il est donc possible que vos réductions d’impôts soient au final inférieures à votre perte en capital. De plus, votre argent sera ici bloqué durant plusieurs années pour bénéficier de ces réductions d’impôts donc investissez uniquement de l’argent dont vous n’aurez pas besoin sur les années à venir.

Un autre moyen, cette fois sans risque, de réduire votre impôt sur le revenu est le don. Vous bénéficierez de 66% ou 75% de réduction d’impôts, dans une certaine limite maximale de votre revenu imposable.

Don

8 – Les nouveaux placements : être dans le coup sans prendre de coups

Parmi eux :
– le crowdfunding aussi appelé financement participatif, il permet à des porteurs de projet de se faire financer par des « financeurs » par le biais d’une plateforme en ligne. Il peut prendre diverses formes : l’investissement, le prêt (crowdlending) ou le don.

Crowdfunding

– les crypto-monnaies issues de la blockchain

Bitcoin

IV – Les 10 questions cruciales à vous poser sur votre argent

Voici les principaux enseignements ci-dessous.

* Epargner le plus tôt est préférable. Passé 35 ans, cela devient une obligation.

* Avant de penser à votre transmission, occupez-vous déjà de ne pas être dépendant financièrement de vos enfants à la retraite (car les retraites s’amenuisent et l’espérance de vie s’allonge).

* Même si vous avez un patrimoine, vous pouvez vous faire accompagner par un conseiller financier. Privilégiez les conseillers en gestion de patrimoine indépendant afin que le conseil soit désintéressé.

* Suivez l’évolution de vos finances personnelles et interrogez-vous ponctuellement sur l’adéquation entre votre stratégie et vos besoins (selon votre âge, situation…). Restez un minimum informé de l’actualité économique.

Donation

* Faire une donation est irrévocable donc soyez sûr de vous et de vos bénéficiaires. 2 choix possibles :
– la donation simple : elle vous permet de transmettre vos biens à la personne de votre choix (héritier, ami, association). La valeur de chaque bien est calculée lors de la succession,
– la donation-partage : Elle permet de transmettre et répartir vos biens de votre vivant. La valeur de chaque bien est fixée au jour de la donation et reste donc la même lors de la succession (sauf exceptions). Elle est donc recommandée pour la transmission de biens immobiliers.

Pour une donation de vos biens immobiliers, vous pouvez donner à vos bénéficiaires :
– la pleine- propriété : ils en deviennent donc les propriétaires,
– la nue-propriété : ils disposent alors du bien et peuvent décider de le vendre par exemple mais ils n’en ont pas la jouissance donc ne peuvent y vivre ou le louer et en percevoir les loyers,
– l’usufruit : ils peuvent vivre dans le bien ou en percevoir les loyers mais ne peuvent pas décider de le vendre.
Le démembrement est généralement plus adapté, vous gardez l’usufruit et donnez la nue-propriété à vos enfants.

Rappel des avantages fiscaux pour une donation :
– chaque parent peut transmettre 100 000€ tous les 15 ans à chaque enfant sans avoir à payer de frais de donation.
– chaque parent, grand-parent et arrière-grand-parent peut transmettre aux enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants une somme d’argent jusqu’à 31 865€ tous les 15 ans sans avoir à payer de frais de donation. Le donateur doit avoir moins de 80 ans et le bénéficiaire doit être majeur.
Faites des donations le plus tôt à vos enfants.

Risques, investissements et opportunités

* Oui, pour avoir des rendements supérieurs aux livrets réglementés, il vous faudra prendre plus de risques. Néanmoins, gardez à l’esprit de bien analyser vos investissements au préalable et suivez-les sur la durée. Ceci implique aussi de continuer de vous former sur les finances personnelles.

* L’auteur évoque les différents contrats de mariage possibles et leurs avantages et inconvénients. Il conseille de se renseigner afin de choisir celui le plus adapté au couple.

Considérez les changements économiques comme des opportunités et adaptez-vous plutôt que de vous plaindre 😊.

Nos conclusions sur le livre

Points forts du livre :

– Livre facile à lire avec un style direct et compréhensible

– De bon conseils, des rappels sur les principes de bon sens et de pistes de réflexion sur la façon de gérer au mieux ses finances.

Points faibles du livre :

– Quelques exemples chiffrés auraient été utiles pour simplifier certaines explications.

– Certains schémas sont petits et donc peu lisibles

Marc FIORENTINO :

C’est un économiste, écrivain et consultant financier français. Il est bien connu pour sa présence médiatique en tant que chroniqueur financier à la radio et à la télévision en France. M. FIORENTINO est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’économie et les finances personnelles et a une longue expérience dans le secteur financier et est souvent sollicité pour son expertise dans ce domaine.

Que pensez-vous des idées de ce livre ? L’avez-vous déjà lu ou comptez-vous l’achetez ? N’hésitez pas à commenter.

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